Lucie Rebouché, témoignage

©Lucie Rebouché

Après l’obtention d’une licence de Lettres Modernes et d’un diplôme de Latin et Culture de l’Antiquité au sein de l’Université Gustave Eiffel, j’ai décidé de m’orienter vers la recherche en intégrant le Master Littérature, Savoirs et Culture Numérique (LSCN). J’y ai effectué un mémoire sur « Le roman féminin ou l’affirmation de l’autrice dans un monde littéraire masculin au XIXe siècle », en étudiant Frankenstein ou Le Prométhée moderne de Mary Shelley et Indiana de George Sand. J’ai pu approfondir mes connaissances sur le XIXe siècle et en apprendre plus sur les pouvoirs que l’écriture donne à celles qui savent s’en servir.

La recherche me plaît beaucoup parce qu’elle permet de découvrir ce que le texte ne nous dit pas tout de suite, elle approfondie la réflexion, et elle est une aide précieuse pour savoir aller au-delà des apparences. J’ai toujours appréciée voir plus loin, essayer d’être clairvoyante, et pouvoir développer mon esprit critique a été un réel plaisir. Travailler avec les enseignants-chercheurs a été très enrichissant, et je les remercie pour leur soutien qui m’a permis de libérer un peu plus ma parole, et de m’améliorer.

Aujourd’hui je continue de faire des recherches et des découvertes qui me fascinent toujours autant. Je prends de plus en plus d’initiatives, et poursuis mes échanges avec les autres au travers d’une cause qui me tient à cœur : le harcèlement scolaire. Au sein de mon service civique, que je fais avec le département de Seine-et-Marne (77) dans le collège Gérard Philippe de Villeparisis, je me suis engagée dans la prévention contre ce fléau dont j’ai été l’une des nombreuses victimes. Pendant un an je sensibilise les élèves aux problèmes que pose le harcèlement. Parler avec les professeurs et les élèves du collège où je travaille m’apporte beaucoup, et voir l’intérêt des collégiens pour ce sujet ne peut que me satisfaire. Je prépare, dans le même temps, le concours pour être bibliothécaire; je compte passer le concours de bibliothécaire externe pour ma part. (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Concours et examens, 2021, URL : Les concours de bibliothécaire | enseignementsup-recherche.gouv.fr) car je n’ai pas envie de quitter le monde du livre qui m’est si familier, mais aussi parce que je veux partager mon savoir sur la littérature. Il m’amène à rencontrer les acteurs du monde du livre (les libraires, les éditeurs ou encore les auteurs) avec qui j’ai plaisir à discuter de littérature.

Depuis longtemps et encore maintenant je continue d’exercer ma passion : écrire. Avec elle j’aime être moi-même et pas ce que l’on a envie que je sois. Je commence à aller à la rencontre de mon public (français et italien) en publiant mes textes sur les réseaux sociaux, et en partageant mes connaissances littéraires avec eux. J’ai très peu de retour pour le moment mais ce n’est pas grave parce que le fait d’être lue est déjà une première approche. J’ignore si je vais écrire un livre, mais j’espère avoir suffisamment confiance en moi pour franchir le pas de la publication, et ce même si le regard des autres m’effraie encore un peu.

Enfin, je souhaite remercier les professeurs et toute l’équipe pédagogique pour leurs encouragements et leur bienveillance. Le savoir qu’ils m’ont apporté, et le travail de la recherche qu’ils m’ont permis de maîtriser m’a amené à voir que tout était possible si l’intérêt, la confiance en soi et la motivation étaient au rendez-vous !


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
swaniejuret (29 septembre 2019). Lucie Rebouché, témoignage. Master Littérature, Savoirs et Culture numérique. Consulté le 27 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/r364


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