Attention! Ce billet écrit par les étudiants est à destination des étudiants. Ce sont des suggestions issues d’une expérience personnelle. Votre expérience sera peut-être différente et cette astuce peut ne pas vous convenir.
Le plus grand ennemi de l’étudiant, c’est le temps. Que ce soit le perfectionniste ou le procrastinateur, l’étudiant n’a jamais assez de temps pour rendre ses devoirs, faire ses dissertations ou finaliser son mémoire. Voici quelques conseils pour gérer son temps efficacement:

Avoir un agenda, un emploi du temps de la semaine et un calendrier sur l’année
Dans la vie d’un étudiant, il y a trois temporalités : celle de la journée, celle la semaine et celle de l’année. Comment ne pas se mélanger? Voici trois supports qui vous aideront:
- un calendrier annuel qui tient sur une page pour avoir les grandes dates (partiels, rendu du mémoire, évènement personnel…)
- un emploi du temps sur la semaine pour voir comment s’organise sa semaine type (les jours de cours, les cours de sport, les jours à la bibliothèque, les jours de repos…)
- un agenda ou un semainier qui sert avant tout pour marquer tout ce qui doit être fait pendant la journée.
À noter, le calendrier annuel de la formation LSCN est publié chaque année avant la reprise des cours en septembre.
Ces trois objets vous permettront de ne rien oublier et de préparer au mieux votre travail en ayant conscience de vos contraintes personnelles, professionnelles et étudiantes (travail, stage, engagements associatifs, vacances…).
Parfois, certains étudiants utilisent un Bullet Journal (méthode d’organisation personnelle et personnalisable sur un carnet non numérique) pour garder leur agenda, leur emploi du temps de la semaine et leur calendrier de l’année dans un même endroit. Espace créatif d’organisation et de planification, plus ou moins bien tenu, il peut devenir votre meilleur ami. Autre solution, si vous êtes plus versé dans le numérique: les agendas en ligne (Google calendar, le plus connu mais aussi framagenda, qui permet facilement d’avoir plusieurs agendas selon vos impératifs étudiants, personnels et professionnels, tout en protégeant vos données).




Se ménager du temps libre et déculpabiliser
Avant même de parler du temps de travail, il faut parler du temps libre. Pour être efficace au travail, bien se reposer en amont et être dans une bonne disposition d’esprit se révèlent salvateur.
- Dormir, c’est important. Prendre une après-midi ou une matinée de sommeil (sans que cela détraque votre cycle de sommeil) vous permettra d’éviter de tomber dans les bras de Morphée sur votre livre en pleine BU.
- Se motiver pour faire du sport, chez vous ou en club, c’est important: un esprit sain dans un corps sain. Un corps qui va mal, c’est un cerveau qui perd en efficacité.
- Prendre du temps pour lire, voir un film ou une série, c’est important, cela permet de vous changer les idées. En plus, étant en humanités littéraires et numériques, cela fait partie aussi de notre travail que de se cultiver et de connaître les dernières sorties culturelles.
- Et, prendre le temps de ne rien faire, c’est important. Prendre une matinée de travail et finalement de se rendre compte que l’on a rien fait, cela arrive (fréquemment parfois). Le cerveau a besoin de s’aérer. Dans ces cas-là, sortez et changez vous les idées, pour mieux revenir plus tard à votre travail.

Avoir du temps de qualité pour travailler
Savoir quand nous sommes le plus efficace au travail peut aider à s’organiser: pour certains, c’est tôt le matin, pour d’autres, c’est la journée, pour d’autres encore, c’est la nuit. A partir de ce constat, capitaliser sur ces temps-là pour avancer dans nos travaux peut être la bonne stratégie.
En outre, attention au fait de vouloir optimiser son temps et finalement en perdre, en faisant les mauvais choix. Perdre 30 min pour se rendre en bibliothèque, c’est gagner un temps de qualité par la suite, où l’on sera plus concentré, grâce au lieu et à la proximité des gens qui travaillent. Pour gagner du temps, il faut savoir en perdre.

De plus, accepter le fait que certaines périodes de l’année, soit plus ou moins favorable à la réflexion et au travail permet d’arrêter de culpabiliser. Selon votre rythme, il vous sera plus difficile de travailler l’hiver, où les jours sont courts et le temps grisâtre; ou à l’inverse vous serez plus l’aise dans ces conditions là pour travailler et réfléchir à votre mémoire. Rien de dramatique si vous bloquez trois semaines sur l’avancement de votre mémoire, cela peut arriver. Dans ces cas-là, parlez-en à votre directrice ou directeur de mémoire.

Ne pas se focaliser sur un temps donné, mais sur des objectifs à réaliser en un temps limité
Il est toujours plus facile de travailler lorsque les objectifs sont clairement délimités. Pas la peine de vouloir écrire une partie entière de son mémoire en une soirée, cela ne fera que vous frustrer et vous désespérer face à la tâche à accomplir. Fractionner votre travail en plusieurs petits objectifs à réaliser dans un temps limité. Vous aurez l’impression d’avancer et les objectifs que vous n’aurez pas pu faire pendant la journée, vous les reporterez au lendemain. Restez flexible dans votre emploi du temps, tout en vous astreignant à ne pas dépasser un certain nombre d’heures par jour sur la même tâche.
Il y a deux pièges dans lesquels ne pas tomber:
- Se donner des objectifs trop grands
- Ne pas se donner une heure de fin

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Image d’en-tête: Organiser son temps, Swanie Juret assisté par l’IA (Canva), 2023, CC BY-NC-ND 4.0 Deed
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
swaniejuret (16 décembre 2023). Astuce n°2: bien organiser son temps. Master Littérature, Savoirs et Culture numérique. Consulté le 22 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/r38l