Etudiante italienne, Béatrice est arrivée dans le master Lettres Modernes en L3 pour un échange Erasmus. Elle a choisi de continuer en master dans l’université pour bénéficier du cadre privilégié des études à Gustave Eiffel. En commençant son master LSCN, elle découvre le graduate programme DIGIS et son programme de bourse et décide alors de se lancer. Voici son expérience au sein du programme DIGIS, où elle a décroché un stage dans le cadre de son master et du programme Cité des Dames

Comment as tu eu connaissance Digis?
J’ai pris connaissance du GP DIGIS grâce à Caroline Trotot, directrice de mon mémoire lors de notre premier rendez-vous en septembre 2022.
Pourquoi as-tu eu envie de le faire?
Ma décision de postuler pour le GP DIGIS a été motivée par plusieurs raisons. Notre master, LSCN, met l’accent sur l’élément numérique et je voulais l’explorer en profondeur pour comprendre comment je pouvais l’utiliser dans ma recherche. De plus, la possibilité de concourir pour des bourses complètes par le biais du GP DIGIS était une autre motivation importante ; je ne peux pas nier l’importance de l’aspect financier, en particulier pour notre bien-être psychologique et si on veut se concentrer pleinement sur nos études.
Comment as-tu fait ton projet? As-tu eu de l’aide ?
Lors de la première année du programme, j’ai posé ma candidature avec l’objectif de créer un outil numérique de filtrage du lexique lié aux liens de parenté et de pouvoir, à appliquer à la correspondance de Catherine de Médicis. Cette idée est née d’une suggestion de Philippe Gambette, qui est devenu par la suite mon encadrant. Son soutien a été et reste fondamental.
Quel est ton directeur de stage ? Comment tu as trouvé ?
Mon directeur de stage, tant en première année qu’en deuxième année, est Philippe Gambette, maître de conférences à l’Université Gustave Eiffel et expert en humanités numériques. Le hasard a voulu que M. Gambette codirige avec Mme Trotot le projet de recherche « Cité des dames, créatrices dans la cité ». Nous en avons parlé et il m’a dit qu’il serait disponible à me suivre dans le cadre de mon stage au sein du GP DIGIS.
Quel est l’avantage de ce programme?
Peut-être suis-je partiale, mais je ne vois que des points positifs dans ce programme. Il offre aux étudiants la possibilité de se plonger dans le milieu académique et, en particulier, dans le monde de la recherche, tant par les activités de laboratoire que par les séminaires organisés. Il favorise également le développement de compétences transversales.
Qu’est ce qu’il t’a apporté ?
Ce programme a certainement renforcé ma capacité d’adaptation et m’a poussé à sortir de ma zone de confort. Pendant le stage, je me suis souvent demandé comment aborder certaines activités ou atteindre des objectifs spécifiques. Il a également élargi mes compétences informatiques, me permettant d’explorer, de tester et d’évaluer des outils numériques, en comprenant leurs avantages et leurs inconvénients. Entrer en contact avec différents chercheurs et d’autres étudiants, même en dehors du contexte littéraire, a été une expérience précieuse qui m’a enrichie humainement. J’ai beaucoup appris sur moi-même, sur mes limites et j’ai trouvé des moyens de m’améliorer.
Quelles sont les difficultés que tu as rencontré et comment les as-tu surmonté ?
Le défi principal auquel j’ai été confrontée était le temps. Je me sentais comme Alice courant après le lapin blanc : j’avais beau planifier en détail, j’avais toujours l’impression d’être en retard. Je me suis alors rendue compte qu’il s’agissait d’un problème courant dans la recherche, voire quasi permanent. Il faut savoir s’adapter et accepter qu’on ne puisse pas toujours terminer un travail dans les délais prévus et que les idées initiales évoluent au fil de la recherche.
Quels conseils aurais-tu pour des étudiants qui voudraient participer au programme?
Ne vous laissez pas décourager si vous rencontrez des difficultés au début ; souvent, ce sont les débuts les plus difficiles qui apportent la plus grande satisfaction. Vous pouvez apprendre beaucoup dans cet environnement, tant sur le plan académique que sur le plan humain.
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Image: Resnais et Queneau, Le Chant du Styrène, 1958 (capture d’écran)
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
swaniejuret (8 janvier 2024). Béatrice et DIGIS, retour d’expérience. Master Littérature, Savoirs et Culture numérique. Consulté le 22 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/vjr8